George Méliès, le Père du Cinéma Moderne

1) Dessinateur et Prestidigitateur
Né en 1861 à Paris, il sera d’abord dessinateur, avant de se passionner pour la magie et de devenir prestidigitateur.
En 1888, grâce à l’héritage de son père, un riche industriel de la chaussure (il refusera de travailler dans l’ entreprise familiale), il rachète le théâtre Robert Houdin à Paris, pour y organiser des spectacles de magie.
En 1895, il fait parti des privilégiés qui vivent le moment historique de la première projection d’un film par les frères Lumière. Il décide lui aussi de se lancer dans la création de films, dans lesquels il injectera toutes les idées qu’il a développées à travers le dessin, le théâtre et la magie.
Il s’inscrit dans cette période où la France a inventé et façonné le cinéma, avec les premiers films des frères Lumières, l’invention de l’industrie du cinéma et des studios de production par les frères Pathé.
2) Un créateur prolifique
3) Un génie aux multiples facettes
- Décors en trompe-l’œil avec bois peint et coulisses pour faire circuler les acteurs, donnant l’illusion de voir les personnages circuler dans un univers fantastique.
- Arrêt de la caméra permettant de faire apparaître et disparaître des éléments, donnant l’illusion qu’un personnage se téléporte, qu’un monstre disparait dans une explosion etc…
- Dessins sur la pellicule, technique du cache et du contre-cache, obturant une partie de l’objectif, permettant ensuite de retourner la même scène en y rajoutant ce que l’on veut, qui lui a notamment permis de se dédoubler a l’écran etc…
4) L’homme à la tête en caoutchouc
5) Le voyage dans la lune, le premier film de science-fiction au monde
6) De la gloire à la ruine
7) La reconnaissance…enfin!
8) Un témoignage de sa petite-fille
Dans un livre publié en 1973, sa petite-fille Madeleine Malthête-Méliès, écrit:
Il était si gentil, toujours de bonne humeur, toujours plein d’idées pour se distraire et distraire le monde. Sportif, dynamique, jeune d’allure, foncièrement honnête, très droit, toujours de bonne humeur, il restait dans l’adversité le même homme sage et philosophique. Il n’était pas désenchanté. Ce n’est pas étonnant qu’on découvre aujourd’hui la fraîcheur et l’enchantement de son oeuvre, car il est resté très près de ses rêves et de la poésie de l’enfance. (…)
Mélies était la joie de vivre, la malice au coin des yeux, une pirouette qui efface ce qui peut faire mal
Source: