
Le 14 Juillet: La Célébration d’une Imposture!
Le 14 Juillet: La Célébration d’une Imposture!
La Révolution française vient de débuter…
1) Le mensonge des manuels d’histoire
Et ainsi commença la “Révolution” que le monde entier nous envie!
2) De la poudre et des munitions
Non, le but est bien plus pragmatique.
Le climat insurrectionnel qui sévit à Paris depuis prés de deux mois aboutit à la création d’une milice bourgeoise.
Pour armer cette troupe, des bandes de manifestants se ruent, au matin du 14 juillet, sur les Invalides où sont entreposés 28000 fusils livrés sans résistance. Il ne manque plus que les munitions.
Or, un arsenal est à portée de main, la Bastille, où reposent 250 barils de poudre.
3) Une vieille forteresse faiblement gardée
Commandée par le gouverneur de Launay, elle est défendue par 32 gardes Suisses et 82 soldats invalides de guerre.
Une défense suffisante pour s’opposer à une populace en armes.
Les épaisses murailles et le pont-levis constituent une solide protection contre les coups de fusil ou de canons.
4) La Bastille n’a pas été “prise”, elle s’est rendue!
Après avoir refusé de livrer les munitions que la foule réclame, le gouverneur de la Bastille, Mr de Launay, reçoit une délégation des assiégeants (ils les convient même à déjeuner) et fait retirer les canons des tours en signe d’apaisement.
17 heures.
L’assaut de la forteresse ayant échoué en dépit de moultes tentatives, le gouverneur demande un capitulation des assaillants.
Il menace, en cas de refus, de faire sauter les réserves de poudre.
Les émeutiers ayant promis qu’aucun mal ne serait fait à la garnison, Mr de Launay décide de faire
abaisser le pont-levis.
On connait la suite…
Le massacre commence
La foule se rue aussitôt à l’intérieur de la forteresse. Dans la cohue, des coups de feu sont tirés, le massacre commence. Le gouverneur et plusieurs officiers sont taillés en pièces, des invalides sont pendus, pendant que la Bastille est livrée au pillage.
Le gouverneur de la Bastille a ouvert les portes aux émeutiers. En guise de en remerciement d’avoir voulu négocier, il s’est fait massacrer. Sa tête, coupée à l’aide d’un couteau de cuisine, est promenée au bout d’une pique.
La foule boit même son sang, acte qui va se généraliser durant la Révolution.
La bibliothèque du Lavoisier
La riche bibliothèque de Lavoisier, père de la chimie moderne, est saccagée et mise à feu. Rappelons qu’en 1794 Lavoisier fut guillotiné. Le président du tribunal déclara: “La République n’a pas besoin de savants ni de chimistes”.
Pol Pot ne dira pas autre chose!
5) La Bastille ne comptait que 7 prisonniers!
Et comble d’ironie, aucun d’eux n’avait été “embastillé” sur ordre royal!
Pour la petite histoire, ces prisonniers ne goûteront pas longtemps leur liberté. Ils furent à nouveau incarcérés quelques jours plus tard!
Cette prison était si terrible que les portes des cellules n’étaient pas fermées (les prisonniers allaient et venaient à leur guise) et que on pouvait y amener son mobilier et ses domestiques!
6) Le 14 Juillet ne célèbre pas le jour de la “prise” de la Bastille!
En principe, et on l’ignore souvent, le 14 juillet commémore la fête de la Fédération, qui eut lieu à Paris le 14 juillet 1790, symbolisant l’union du peuple français.
Un évènement tombé dans l’oubli
La commémoration de l’attaque de la Bastille ne se perpétua pas et tomba même dans l’oubli sous les régimes qui se succédèrent.
Si la fête de la Fédération célèbre en 1790 le premier anniversaire de la prise de la Bastille, ce n’est que la IIIe République, en 1880, qui choisira cette date comme fête nationale, car sans doute moins sordide et sanglante que celle du même jour de 1789.
Pourtant, dans l’imaginaire collectif, c’est bien à la prise de la Bastille elle-même que la fête nationale est associée.
Les Anglo-Saxons ne parlent-ils pas de la fête nationale comme du “Bastille Day”!
6) Le témoignage de Chateaubriand
Prise de la Bastille. J’assistai, comme spectateur, à cet assaut contre quelques Invalides et un timide gouverneur. Si l’on eût tenu les portes fermées, jamais le peuple ne fût entré dans la forteresse.
Je vis tirer deux ou trois coups de canon, non par les Invalides, mais par des Gardes-Françaises, déjà montés sur les tours.
De Launay, arraché de sa cachette, après avoir subi mille outrages, est assommé sur les marches de l’Hôtel de Ville ; le prévôt des marchands, Flesselles, a la tête cassée d’un coup de pistolet : c’est ce spectacle que les béats sans cœur trouvaient si beau.
6) Un geste lourd de conséquences
Si De Launay n’avait pas fait baisser le pont-levis, s’il ne s’était pas rendu, la Bastille aurait-elle était prise?
On peut en douter.
La Révolution aurait- elle eu lieu? Sans doute pas dans la forme que nous connaissons.
Les révolutions communistes de Russie et de Chine auraient-elle vu le jour? Des tyrans comme Lénine, Staline, Hitler, Pol Pott, Fidel Castro auraient-ils pu faire massacrer des centaines de millions d’individus?
Probablement pas.
En baissant le pont-levis de la Bastille en ce jour du 14 Juillet, De Launay a initié un processus qui allait mettre le monde à feu et à sang.
Il continue de brûler et saigner aujourd’hui encore…
Sources:
Le Parisien /France-Pittoresque /Jésus-Christ en France /Le Livre Noir de la Révolution
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